Pour la première fois depuis les restrictions liées au covid-19, j'ai réalisé une exposition en France à laquelle j'étais présent en personne. Je remercie pour cela toute l'équipe du Salon des Beaux-Arts de Lorraine qui a su tout mettre en oeuvre pour permettre aux artistes de participer à une exposition d'envergure malgré les contraintes sanitaires. C'est grâce à ces personnes motivées que l'Art peut survivre en ces périodes de crise, qui soutiennent les artistes et font le lien avec les administrations pour défendre les artistes et l'Art sous toutes ses formes. Un grand merci à eux! L'exposition se fit en deux temps, du 5 au 7 novembre, puis du 12 au 14 novembre. Mes travaux étaient présents pour les deux expositions, et j'étais présent les dimanche après-midi. J'ai même eu l'honneur de recevoir le Prix de la Créativité, après avoir reçu la Médaille d'Or de la Photographie pour ma précédente participation en 2019
Pour la première fois également, ce sont des photos de ma série très personnelle Fleurs de Mal qui furent exposées. Cette série s'accompagne d'un recueil de poèmes que j'ai publié en novembre 2020 aux éditions Douro, dont la promotion a elle aussi été impactée par la crise sanitaire. J'espère ainsi vous faire découvrir ces images et ces poèmes qui retracent une période charnière de ma vie d'artiste. Si vous souhaitez découvrir mon recueil de poèmes et photographies, vous pouvez l'acquérir sur le site mon éditeur (lien du dessous sur l'image) ou directement auprès de moi !
Deux des trois photographies qui seront exposées auront été retravaillées et embellies par des techniques artistiques traditionnelles. J'aime mélanger les arts de diverses manières dans mes travaux, et durant le confinement j'ai commencé à embellir mes tirages photo pour leur donner un caractère unique qui rejoint celui des travaux des peintres qui, par définition, sont tous uniques. Vous pouvez d'ailleurs découvrir comment je mêle peinture et photographie sur cet article de blog.
Les nouvelles techniques d'impression photo permettent une variété de supports inégalée jusqu'à présent. Tous ces contenus souvent imprimés à grande échelle et dans des formats et des styles très codés (caisse américaine, dibond et on fait vite le tour des photos exposées en galerie) ne correspondent pas à mon approche de l'art qui se veut originale et dans laquelle le travail de l'oeil, de la main et du cerveau sont un tout. C'est pourquoi je travaille désormais mes tirages photos a postériori pour leur redonner ce caractère original d'une oeuvre d'art, touchée par la main de l'artiste jusque dans sa production finale.
A l'heure des "non fungible tokens", ces NFT qui permettent à n'importe qui de vendre en tant "qu'oeuvre d'art" un contenu digital, j'espère que l'assouplissement des restrictions sanitaires nous permettra de retrouver ces échanges et expositions physiques où nous verront des oeuvres "palpables" qui, plutôt que de surexploiter l'outil numérique, n'en font qu'un maillon de la chaîne de création artistique.
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